Les delphinariums renvoient l’image d’un dauphin joueur, docile et prompt à nous divertir. Mais derrière cette façade se cache une réalité plus triste : celle d’animaux intelligents asservis par la nourriture et souffrants de la captivité.

Les dauphins captifs sont contrôlés par la nourriture. Un grand dauphin peut ingurgiter jusqu’à 25 kilos de poisson par jour ! Une acrobatie contre un poisson représente donc une maigre récompense. Dès qu’ils sont rassasiés, les dauphins cessent d’obéir aux ordres qu’on leur donne. Un dauphin captif vit beaucoup moins longtemps qu’un dauphin libre. Un dauphin sauvage peut atteindre l’âge de 40-50 ans. Dans les delphinariums, l’espérance de vie est au minimum réduite de moitié. Les dauphins sont sujets au stress, à des maladies de peau dues à l’eau chlorée et il leur arrive de s’auto-mutiler voire de se suicider.

Les dauphins des parcs aquatiques sont, bien souvent, capturés en milieu sauvage. Dans les delphinariums, la reproduction est difficile (bien qu’existante). En plus de blesser voire de tuer des dauphins durant la capture, ces enlèvements ont des effets terribles sur les groupes de dauphins sauvages, qui se voient séparés de l’un ou de l’une des leurs.  Les dauphins enfermés dans les parcs aquatiques, en l’occurrence s’ils ont été capturé en pleine mer, se retrouvent éloignés de tous ceux avec qui ils vivaient. Ils proviennent de lieux et de groupes différents ; ils n’ont pas la même langue, pas la même culture. Ils se retrouvent obligés de vivre avec des inconnus et cela contribue à leur stress.

La demande entretenue par les delphinariums mène entre autres aux massacres qui se déroulent  à Taiji au Japon. Cette réalité est décrite dans le film The Cove. On y voit les pêcheurs procéder à de grands rassemblements, puis trier les plus beaux “spécimens” qui peuvent être revendus aux delphinariums à des prix atteignant 150.000 USD. Quant aux milliers d’autres dauphins, ils sont massacrés, puis découpés pour être distribués sur les marchés japonais ou dans les cantines scolaires.

Aller voir les dauphins captifs, c’est conforter l’idée qu’il existe une forte demande pour ce genre de spectacles. C’est donc participer à la prospérité de cette industrie. L’argent est ici le nerf de la guerre : si les delphinariums n’étaient pas rentables, ils n’existeraient plus depuis longtemps. Être enfermé, c’est ne plus pouvoir vivre une vie décente. La captivité est incompatible avec la satisfaction des besoins naturels du dauphin. Dans l’océan, il chasse et peut parcourir des centaines de kilomètres par jour. Dans les delphinariums, il mange du poisson mort et tourne en rond dans son bassin. Son dressage et ses conditions de vie finissent par le détruire ; le dauphin captif devient fou, se livrant à l’inceste et à l’automutilation.

Si vous aimez les dauphins, vous ne pouvez pas accepter de les voir souffrir. Ne vous rendez pas dans les delphinariums! Les dauphins sauvages nous témoignent depuis des millénaires une véritable amitié : ils accompagnent nos bateaux, nagent avec nous, viennent à notre rencontre, voire nous secourent en cas de danger.

Green Wings Excursions est contre la captivité des dauphins et organise des tours pour partir à la rencontre de ces incroyables mammifères. Vous pourrez les admirez dans leur élément naturel et dans le respect. Une expérience inoubliable qui n’a pas de prix.

Voici un exemple de tours que vous pourriez faire pour observer les dauphins dans leur élément naturel.